Depuis deux ans déjà, ce mode de vie à la scandinave venu du Danemark, le hygge, vante les bénéfices à rester chez soi en famille, en mode cocooning, tous ensemble enroulés dans un plaid devant un bon film à la cool, tranquille.

Aujourd’hui, nous allons tenter de savoir enfin si le hygge (non, on ne sait pas comment ça se prononce mais ça doit faire un paquet de point au Scrabble) est compatible avec la vie parentale.

Hygge + parentalité = (im)possibilité ?

              

Le hygge donc, c’est le concept « douceur du foyer alors que dehors l’hiver est bien là ».

Et nos chers petits koalas sont aussi bien, bien, bien là. Tout autour de nous, en grappe, alors qu’on leur a demandé juste deux minutes pour boire notre café après le repas.

Alors qu’il pleut des cordes dehors, le cocon du salon commence à être bien pesant. Vous donneriez n’importe quoi pour une balade au parc (même si en temps normal ça vous ennuie profondément).

Oui, parce que nos mômes on va dire que ça les intéresse moyen le concept du hygge.

Grands ou petits, ils ne voient pas trop l’intérêt de simplement regarder les flammes qui mangent le bois dans la cheminée. Surtout quand elle est entièrement barricadée avec un pare-feu pour que le petit dernier ne soit pas tenté de toucher le feu « en vrai ».

Ensuite, c’est rare que Colette, 6 ans aime le thé brulant. Elle préfère de loin le chocolat chaud, mais pas question qu’elle le boive lovée dans le canapé (en cuir blanc, achat idiot avant d’avoir les enfants), non, le goûter c’est assis à la table de la cuisine, bavoir obligatoire.

On peut quand même tenter de regarder un dessin animé tous ensemble et en profiter pour se poser collés-serrés sur le canapé. Ah, mais voilà qu’ils se disputent pour choisir le DVD. Et puis la couverture est trop petite, Germain est parti bouder dans son coin !

Oh ! Il ne pleut plus ! Vite, allons tous prendre l’air on verra pour le hygge quand ils seront ados !